Traiter la violence masculine comme de la haine au Canada (LEG00263)

Code de produit : LEG00263

Aperçu

Mode de prestation

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Classe virtuelle

Durée

Durée

1,5 heures

Auditoire

Auditoire

Employés

 

Description

NOTE : Cet événement se déroulera principalement en anglais, sans traduction simultanée.

Joignez-vous à Dre Myrna Dawson, directrice de l’Observatoire canadien du fémicide pour la justice et la redevabilité, et à Dre Debra M. Haak, codirectrice du Feminist Legal Studies de l’Université Queen’s, pour cette présentation où elles examineront la haine motivée par le sexe, ainsi que la violence qui en découle au Canada, afin d’en explorer la visibilité absolue et relative.

Le sexe est inclus comme groupe social ciblé dans les lois sur les crimes haineux au Canada, et certains incidents de violence masculine à l’égard des femmes et des filles pourraient être reconnus comme des crimes haineux à motivation sexuelle. Cependant, il arrive souvent que les crimes de violence masculine ne soient ni traités comme des crimes haineux ni signalés comme étant motivés par le sexe. Les présentatrices examineront l’incidence du sexe sur les données de déclaration de la criminalité, sur les peines prononcées, ainsi que sur le discours public, et démontrons que la violence motivée par le sexe est rarement classée comme un crime haineux par les acteurs juridiques chargés d’appliquer et de mettre en œuvre les dispositions sur les infractions criminelles et les peines. Elles concluront en proposant des mesures qui pourraient être prises pour assurer que la haine motivée par le sexe, y compris la violence à la motivation sexuelle, soit reconnue comme une forme de haine au même titre que d’autres groupes ciblés plus couramment et reconnus.

Objectifs d’apprentissage / Sujets traités

  • Les participants découvriront le cadre législatif actuel applicable aux crimes haineux au Canada et les groupes sociaux ciblés par la loi.
  • Les participants prendront connaissance de données et de statistiques sur la haine à caractère sexuel et la violence qui en résulte au Canada, le sexe étant l'un des groupes sociaux ciblés par la loi.
  • Les participants comprendront mieux pourquoi la violence motivée par la haine envers les femmes est relativement invisible dans les données sur la criminalité, les peines et le discours public, et l'importance d'une perspective intersectionnelle pour saisir les expériences complexes des victimes de crimes haineux.
  • Les participants découvriront les mesures à prendre pour garantir que la violence motivée par la haine envers les femmes et les filles soit reconnue comme une forme de haine, au même titre que d'autres groupes ciblés plus communs et reconnus.
  • Les participants réfléchiront aux raisons pour lesquelles la violence à caractère sexuel est relativement sous-estimée en tant que telle et seront en mesure d’agir sur la base de ces connaissances pour soutenir l’égalité réelle, y compris au travail.

Au sujet des conférencières

Dre Myrna Dawson est professeure de sociologie à l'Université de Guelph, au Canada. Elle est directrice du Centre d'étude des réponses sociales et juridiques à la violence et de l'Observatoire canadien du féminicide pour la justice et la responsabilité. Elle est également conseillère principale de la Plateforme de surveillance du féminicide, un projet conjoint du Réseau mondial de l'Association des études pour les Nations Unies (UNSA) et de l'Équipe féminicide de l'UNSA à Vienne. Ses recherches portent sur les réponses à la violence faite aux femmes et aux enfants. Mme Dawson a comparu comme témoin experte en matière de violence familiale dans le cadre de la Commission d'enquête Desmond Fatality, qui portait sur un meurtre de masse de femmes.

Dre Debra M. Haak est professeure adjointe à la Faculté de droit de l'Université Queen's à Kingston, au Canada, où elle enseigne le droit pénal et constitutionnel. Ses recherches portent sur le droit dans un contexte de tensions entre intérêts, droits et valeurs. Les travaux de Mme Haak sur la Charte, les conceptions contradictoires de l'égalité, les lois pénales sur la prostitution et les droits des travailleuses et des travailleurs du sexe ont été cités par la Cour suprême du Canada et dans des rapports de comités parlementaires. Elle a été retenue par le procureur général du Canada pour fournir un témoignage d’expert basé sur ses recherches et elle est consultée sur une base régulière par plusieurs procureurs de la Couronne fédérale partout au Canada.

Date limite d'inscription : 2 jours ouvrables avant la date du cours.

  • Veuillez noter qu'en raison des limites du système, les demandes d'inscription tardive ne pourront pas être traitées pour cet événement.

Les participants sont responsables d'inscrire leurs activités de formations dans leur calendrier Outlook.

Mesures d’adaptation : Le ministère de la Justice s’est engagé à fournir un environnement d’apprentissage inclusif et sans obstacle. Si vous avez des besoins en matière d’accessibilité afin de participer pleinement à l’activité de formation, veuillez communiquer avec votre gestionnaire pour en discuter. Vous pouvez également faire appel aux services du Centre d’accessibilité, santé et mieux-être en milieu de travail pour vous aider à identifier le type de mesures d'adaptation dont vous avez besoin.

Pour plus d'information : Contacter le Centre des services de formation juridique.

 

Pour l’information concernant les heures de formation professionnelle continue (FPC), veuillez s.v.p. consulter le sommaire d’accréditation 2025.

Si vous avez des questions concernant le processus d’accréditation, veuillez communiquer avec l'équipe d'accréditation par courriel (Accreditations@justice.gc.ca).

Aucune offre disponible

Date de modification : 2025-10-30